Alain Bressant est l’un des principaux chocolatiers de la région. Avec 25 années de pratique à son actif, Ce beaumontois d’origine vous dit tout sur l’or noir!
Propos recueillis par Maxime Stilmant, élève de 3eaudiovisuel à l’athénée royal de Beaumont.
En quoi consiste votre métier ?
Fabriquer du chocolat, des pralines, des sujets pour la St-Nicolas, pour les fêtes de Noel, les sujets de Pâques. A coté de ça, je fais de la confiserie, de la glace et un peu de biscuiterie.
Depuis combien de temps exercez- vous votre métier ?
Depuis 1994.
Utilisez-vous des machines spéciales ou des outils spéciaux ?
Oui. Les machines spéciales, ce sont les machines qui servent à faire fondre le chocolat et à le maintenir à la bonne température parce que le chocolat se fond entre 45°et 50 degré, ensuite le chocolat se travaille entre 28° et 32 degrés (entre 28° et 30° pour le blanc, entre 29° et 31° pour le chocolat au lait et entre 30° et 32° pour le chocolat fondant). Plus il y a de poudre de lait dans le chocolat, plus on baisse sa température de travail, donc ça veut dire que c’est dans le blanc qu’il y a le plus de poudre de lait, le plus de sucre aussi.
Avez-vous une spécialité que vous faites uniquement dans cette chocolaterie ?
Une principale ? Les petites boules au coulis de framboise : c’est une coquille en chocolat fondant et quand on croque, on a un sirop de framboise qui coule dans la bouche.
Pourquoi être devenu chocolatier ?
Bah pourquoi pas ? Rires… C’est parce que j’étais pâtissier d’origine, et puis je travaillais dans une chocolaterie bien connue de la région, je faisais du chocolat ainsi, pour me distraire. Et puis, j’ai décidé d’en faire mon activité principale.
Pensez-vous l’exercer encore longtemps ?
Encore au moins 5ans parce que j’ai 55 ans.
Ecoutez l’interview d’Alain Bressant