Le café culturel
Ancien professeur de morale, Geoffroy, barman au café culturel « Les 3 auvergnats », a décidé d’arrêter l’enseignement pour ouvrir un café très particulier. Passionné de musique depuis plus de 18 ans, il rêvait d’ouvrir cet établissement où les concerts sont source de bonheur chaque semaine.
PROPOS RECUEILLIS PAR ADRIEN MARY, élève de 3eaudiovisuel.
Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
J’exerce ce métier depuis plus ou moins 6 ans. J’avais essayé de reprendre un commerce, ensuite j’ai travaillé quelques temps dans la région de Beaumont et j’ai ouvert le café culturel « Les 3 auvergnats ». Cela fait 3 mois que j’ai ouvert cet établissement avec l’aide de ma compagne.
Avez-vous pratiqué ce métier toute votre vie ?
Non, j’ai d’abord été enseignant de morale. Il y a 7 ou 8 ans que j’ai arrêté d’enseigner pour me consacrer à l’HORECA et à la musique.
Comment vous est venue l’idée de faire ce métier ?
L’idée vient du fait que j’ai toujours été passionné par la musique. Quand j’enseignais, j’adorais aller voir des concerts et rencontrer des artistes. Après, j’ai commencé à organiser des concerts moi-même, j’ai commencé à boucler des groupes, à manager et à chercher une production. Cela fait plus de 18 ans que je travaille dans la musique et donc mon intérêt était de créer un lieu culturel où règne la musique.
Quelle formation avez-vous suivie ?
Pour l’horeca, il n’y a pas beaucoup d’études à part pour les cuisiniers. Mais dans mon cas, dans le cas d’un barman, il n’y a pas d’études spécifiques. Il y a seulement des formations. C’est ce que j’ai pu faire avec ma compagne (mon associée), suite à « Haacht », c’est le nom de la brasserie avec laquelle nous travaillons.
Combien d’heures par semaine consacrez-vous à ce métier ?
C’est le problème d’un indépendant, on ne compte plus ses heures de sommeil. On se lève tôt et on se couche tard. Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 et je travaille 10 heures par jour, ce qui fait 70-80 heures par semaine.
Quel est l’avantage de ce métier ?
C’est le contact avec les gens. Je pense qu’il faut être ouvert à toutes sortes de discussions car on ne sait jamais qui va rentrer ni quelle discussion on aura avec cette personne. En étant barman, on a un petit côté psychologue, un petit côté assistante sociale, un petit côté animateur et sorteur.
Quel est le secret pour servir une bonne bière ?
Justement, j’ai dû l’apprendre. Tout dépend de la bière que l’on sert, si c’est une bière au fût ou à la bouteille, si c’est une Piels ou une bière trappiste. Pour une Piels au fût, il faut pencher le verre et le redresser au dernier moment, mais le plus important, c’est que le« bec » de la pompe (la sortie de pompe) ne touche pas le verre ni la mousse.
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